Histoire de Casbah
C’est dans la vallée du Draâ que se situe le Douar1 de Timiderte. Vallée connue pour ses dimensions grandioses où se côtoie les palmeraies riches et fertiles, bordée par les eaux turquoise du Draâ et les versants arides des montagnes de l’Anti-Atlas.
Siège historique de l’ancienne peuplade d’origine subsaharienne, l’ancien village (le Ksar) conserve sa physionomie concentrée et fortifiée.
Timiderte, situé à 15 km d’Agdz est aujourd’hui, comme partout, exposé aux forces du changement. C’est pourtant le souci de continuité de ses habitants qui a assuré au Douar une physionomie architecturale globalement homogène.
De fait, même si bons nombres d’habitants sont sortis du Ksar pour se reloger dans de plus vastes habitations, les techniques de construction traditionnelles ont été conservées.
Siège historique de l’ancienne peuplade d’origine subsaharienne, l’ancien village (le Ksar) conserve sa physionomie concentrée et fortifiée.
Timiderte, situé à 15 km d’Agdz est aujourd’hui, comme partout, exposé aux forces du changement. C’est pourtant le souci de continuité de ses habitants qui a assuré au Douar une physionomie architecturale globalement homogène.
De fait, même si bons nombres d’habitants sont sortis du Ksar pour se reloger dans de plus vastes habitations, les techniques de construction traditionnelles ont été conservées.
L’association qui monte les marches
Le ksar ainsi partiellement vidé de sa population a subi les dégradations du temps et déjà un tiers est en passe de tomber en ruine.
Sans doute le ksar se serait-il tout à fait incliné devant l’abandon et les morsures du temps, si une active association villageoise du nom de Taskala2, fédérant l’ensemble de la population du Douar n’était née. Figure incontournable de tout projet de développement, ses actions multiples et variées visent à assurer pour l’ensemble de la communauté de Timiderte, une amélioration des conditions de vie.
Parmi les projets aboutis les plus significatifs :
le renforcement des capacités de l’école qui permet aujourd’hui d’accueillir, jusqu’au primaire, l’ensemble des enfants de trois Douars (les deux douars limitrophes en bénéficient).
Le Douar est désormais pourvu en eau potable et électricité.
L’action de l’association villageoise procède donc de logiques locales, afin de combler ce que ni le marché, ni l’Etat ne sont en mesure d’assurer : un développement endogène initié par les forces vives de la population.
Sans doute le ksar se serait-il tout à fait incliné devant l’abandon et les morsures du temps, si une active association villageoise du nom de Taskala2, fédérant l’ensemble de la population du Douar n’était née. Figure incontournable de tout projet de développement, ses actions multiples et variées visent à assurer pour l’ensemble de la communauté de Timiderte, une amélioration des conditions de vie.
Parmi les projets aboutis les plus significatifs :
le renforcement des capacités de l’école qui permet aujourd’hui d’accueillir, jusqu’au primaire, l’ensemble des enfants de trois Douars (les deux douars limitrophes en bénéficient).
Le Douar est désormais pourvu en eau potable et électricité.
L’action de l’association villageoise procède donc de logiques locales, afin de combler ce que ni le marché, ni l’Etat ne sont en mesure d’assurer : un développement endogène initié par les forces vives de la population.
Le passé retrouvé et l’avenir réapproprié
Petit à petit le processus de maturation fait son œuvre, idées et initiatives collectives foisonnent, émergent, jaillissent.
L’association, soutenue par l’ONG Hellen Keller Internationale (HKI) s’est engagée dans un nouveau projet de réhabilitation du Ksar.
Longtemps considéré comme le lieu de « l’ancien temps » et délaissé par la jeunesse, le regard change et se tourne à nouveau vers ce patrimoine historique, culturel et architectural, déjà reconnue par l’Etat et repéré par l’UNESCO comme patrimoine potentiel de l’humanité.
L’association, soutenue par l’ONG Hellen Keller Internationale (HKI) s’est engagée dans un nouveau projet de réhabilitation du Ksar.
Longtemps considéré comme le lieu de « l’ancien temps » et délaissé par la jeunesse, le regard change et se tourne à nouveau vers ce patrimoine historique, culturel et architectural, déjà reconnue par l’Etat et repéré par l’UNESCO comme patrimoine potentiel de l’humanité.
Le point de départ du renouveau : la Casbah
Le dynamisme de la population par le truchement de l’association Taskala à pris pour point de départ la Casbah du Ksar. Sa réhabilitation en centre d’accueil de tourisme solidaire doit servir de levier financier et psychologique à d’autres initiatives de développement économiques et sociales.
En effet les 1/3 des bénéfices alimentent l’association et son fond d’investissement destiné aux projets communautaires.
Le but est simple : que le projet bénéficie de fil en aiguille à l’amélioration des conditions de vie des populations, par le financement, à terme :
d’un programme de lutte contre l’insalubrité,
d’un réseau d’irrigation moins gourmant et plus efficace en période de sécheresse,
de la mise en place, en encourageant les femmes, d’activités génératrices de revenus et donc d’émancipation,
De la réhabilitation du Ksar.
Ainsi relayés aux différentes tranches de la population, les projets de l’association, par la concertation et la participation s’inscrivent dans le souci de la durabilité.
Preuve d’un développement endogène et authentique, la réhabilitation de la Casbah s’est effectuée dans le respect de l’architecture traditionnelle.
l’essentiel des matériaux de constructions a été puisé dans les ressources de naturelles de la palmeraie et des montagnes alentours.
Seuls les artisans du Douar ont contribués à sa restauration.
Combinaison subtile de tradition et de technique moderne, la casbah offre aujourd’hui confort et charme traditionnel.
En effet les 1/3 des bénéfices alimentent l’association et son fond d’investissement destiné aux projets communautaires.
Le but est simple : que le projet bénéficie de fil en aiguille à l’amélioration des conditions de vie des populations, par le financement, à terme :
d’un programme de lutte contre l’insalubrité,
d’un réseau d’irrigation moins gourmant et plus efficace en période de sécheresse,
de la mise en place, en encourageant les femmes, d’activités génératrices de revenus et donc d’émancipation,
De la réhabilitation du Ksar.
Ainsi relayés aux différentes tranches de la population, les projets de l’association, par la concertation et la participation s’inscrivent dans le souci de la durabilité.
Preuve d’un développement endogène et authentique, la réhabilitation de la Casbah s’est effectuée dans le respect de l’architecture traditionnelle.
l’essentiel des matériaux de constructions a été puisé dans les ressources de naturelles de la palmeraie et des montagnes alentours.
Seuls les artisans du Douar ont contribués à sa restauration.
Combinaison subtile de tradition et de technique moderne, la casbah offre aujourd’hui confort et charme traditionnel.
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